Pouvoir rime avec espoir, et espoir rime....avec poire?! [libre)

La gifle résonna fort dans le couloir. Déséquilibrée par la violence du coup, Kristen Harper avait glissé au sol, près du mur, et avait manqué de s'y assommer. Ses grands yeux chocolat écarquillés étaient surlignés d'un fard à paupière sombre et pailleté qui rappelait sa lourde chevelure brune aux ondulations soignées. Ce matin-là elle avait ouvert comme d'ordinaire les trois premiers boutons de son chemisier blanc afin de laisser admirer à tous l'opulence de ses formes car elle se savait être une des jeunes filles les plus séduisantes de l'école et ne dénigrait pas les avantages que cela pouvait lui fournir. Face à elle, sa coupe au carré et sa frange ébouriffée, ses iris bleu opalin vibrant de fureur, se dressait sa rivale. Dorothy Crabbe.
Deux Serpentarde, deux filles de la maison de Kassidy, et encore une bagarre qui ferait le tour de l’école. Ses deux filles étaient connus pour leurs affrontements régulier, et toujours pour la même raison. Le cœur de Josh Avery, toutes les deux avait partagée son lit et toute les deux se faisait la guerre affirmant que Avery leurs appartenait.
De la pitié voilà le sentiment que ces deux filles exprimait à la jeune Andersen. Comment pouvait t’on être si stupide pour se donner pareillement en spectacle, surtout en sachant que Avery était un très grand coureur de jupons. Kassidy secoua la tête et laissa claqué ses talons , d’une démarche fier elle approcha des deux jeunes femmes qui criait désormais de plus en plus fort. Elle arriva à quelques mètres d’elles, jetant un coup d’œil derrière son épaule elle vit l’attroupement autour de la « rituelle bagarre. »

« Qu'est-ce qu'il y a, ma belle ? Tu ne supportes pas l'idée que Avery m'aime ? Ou celle qu’il me préfère à toi? » susurra Kristen Harper, son beau visage laissait paraitre un rictus de jubilation mélangée à de la joie.

Sans était trop, à chaque fois les mêmes paroles était échangés et à chaque fois tout ça se terminait à l’infirmerie, et à chaque fois personnes n’intervenait. Kassidy Andersen leva son regard et le planta dans celui de Dorothy, un mélange de crainte et de respect passa dans ses yeux. C’était normale après tout, une Andersen, voilà ce qu’elle était, elle jouissait d’un titre privilégié parce que sa famille et que son sang était pur depuis plusieurs générations. Mais Kassidy devait t’elle être heureuse de se traitement de faveur, faveur voulait dire jalousie, et jalousie rimait avec complot.

« Harper, Crabbe, n’avez vous pas autre chose à faire que vous battre dans les couloirs. »

« De quoi tu te mêle Andersen » siffla méchamment Kristen.

C’était triste, Kassidy croyait en quelques valeurs de sa maison, comme l’unité et la solidarité, mais plus le temps passait et plus ses valeurs disparaissait. La maison de Serpentard était la moins apprécier de toute les maisons, mais à l’intérieur un vrais système existait. L’identité de Serpentard est pareille à un iceberg : nous leur laissons voir la partie émergée du glaçon et nous leur en cachons bien davantage, sous la surface. Des choses qu'ils n'auraient jamais imaginées de nous… en bien comme en mal.

« Je voulais juste vous dires qu’il serait regrettable que vos parents apprennent qu’une énième disputent à éclater entre vous. Ainsi que tout le monde en est au courant!
Surtout pour toi Dorothy.. »

La dite Dorothy baissa les yeux, certes elle était en colère contre Kristen, elle nourrissait contre elle une rage immense, mais entre cette rage et la colère de ses parents elle préférait largement subir les remarques de Kristen. Et avant un dernier regard haineux en direction de la brune elle disparut au détour d’un couloir.
L’attroupement se défit alors très rapidement, même Kristen qui était connus pour l’immense plaisir qu’elle avait quand les gens la regardé se dépêcha de partir.
Seul restait Kassidy, l’ombre d’un sourire se dessina sur ses fines lèvres, que le pouvoir sur les autres pouvait être jubilant. Mais à la seule pensée des causes de son pouvoir sur les autres Serpentards son sourire disparus, le pouvoir est un cadeau empoisonné, souvent à charge de revanche. Kassidy se retourna pour reprendre sa route quand elle remarqua qu'elle n'était pas tout à fait seule.

Peeves avait regardé la bagarre depuis un espèce de pigeonnier. Il avait viré les pigeons, évitant ainsi de se faire remarquer. Il rigolait intérieurement en regardant deux gamines se battre pour une raison totalement futile.

A un moment, il vit une jeune fille pour le moins séduisante s'avancer et leur parler. Il se dit, qu'il allait lui faire peur. Elle semblait se prendre un peu trop au sérieux. La deuxième raison était qu'il s'ennuyait un peu en ce moment, Rusard étant cloitrée à l'infirmerie, à laquelle il n'avait pas accès.

Lorsqu'il vit que la plupart des élèves s'en allaient, il se glissa dans le couloir et flotta derrière la jeune fille aux jolies formes. Elle sembla se retourner légèrement et c'est à ce moment là.. qu'il plongea devant elle en criant un énorme:

-Bouuuuuuuuuuuuuuh

-Bouhhhhhhhhhhhhhhh

Kassidy sursauta, avant de se reprendre, la malchance la poursuivait t’elle, qu’avait t’elle mérité pour tombé sur l’esprit frappeur le plus farceur de tout Poudlard, Peeves.
Elle ne lui fit pas le plaisir de sortir un seul cris de sa bouche, mais elle avait été beaucoup surprise, elle toisa le fantôme qui riait aux éclats.

*Complètement malade ce fantôme, devait être cinglé de son vivant* pensa-t-elle.

Et elle avait un peu raison, que dire d’un fantôme qui s’amuse en faisant peur aux gens, qu’il est fou, c’est plus rapide, et ça se rapproche souvent de la réalité. Kassidy le regarda rire, et se dit qu’il était dommage qu’il sois mort, elle lui aurait bien lancé un sort de furoncles…

Ahahah! Très très marrant, ça y est tu à finis de rire, ou tu en à encore pour longtemps?

Kassidy adorait les blagues, mais encore plus quand les victimes étaient tout autres que sa personne. Bizarrement quand une blague la touchait, ou quel touchait quelqu’un de sa maison, elle n’avait plus envie de rire. Kassidy se souvenus alors des pétards de son dortoir. La préfète de Serpentard avait confisqué des pétards il y à quelques jours, mais ne voulant pas répéter cela aux professeurs vu que son frère était impliqué, elle les avaient entreposés dans sa chambre. Grossière erreur. La gentille et innocente Kassidy les avaient subtilisé avec la ferme intention de s’en servir contre les Gryffondor. Plus précisément contre les Maraudeurs, qui hier avait osé s’en prendre encore une fois à Rogue. Pas que Kassidy aimais Rogue, mais si elle pouvait se servir de lui comme prétexte pour se venger, la vie en serait que plus belle.
Seul petit hic dans son plan, elle ne connaissait pas le mot de passe de la salle commune des Gryffondor, mais un fantôme doit le connaitra, non?

Peeves, en tant que fantôme tu connais le château par cœur ainsi que tout les mots de passe par cœur?! Et tu aime les blagues. Si je te propose d’en faire une, tu dirais quoi?