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 Sentiment d'une tristesse quasi inconsolable. [libre]

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MessageSujet: Sentiment d'une tristesse quasi inconsolable. [libre]   Sentiment d'une tristesse quasi inconsolable.  [libre] Icon_minitimeLun 26 Oct - 17:02

C’était en fin d’après-midi, et la jeune fille s’ennuyait à mourir. Elle trainait dans un des couloirs du cinquième étage. A l’heure qu’il était, rare était ceux qui se promenaient car tout le monde se changeaient, c’était la fin des cours. Esmée avait quitté son uniforme, ce maudit uniforme obligatoire à porter dans l’enceinte de l’école durant les heures d’études. Elle arborait à présent un jean délavé avec quelques trous et un T-shirt blanc et large ; elle appréciait ce style décontracté qui pouvait lui donner des airs de rebelle avec ses cheveux qui n’étaient pas domptés.

Depuis la fois ou elle avait rencontré Maëdy, une jeune élève de la maison des Serdaigle, très sympathique, elle ne l’avait pas revu. Pendant un instant, l’idée d’aller voir sa camarade lui traversa l’esprit. Mais finalement, lui collait aux basques aurait probablement énervé sa nouvelle connaissance. Et puis, Esmée allait passer pour quelqu’un qui n’avait pas d’amis ! Réellement, elle n’était pas très ouverte comme fille, et n’osait pas aller vers les autres. Elle se dit que peut-être, s’agissait-il d’un syndrome ? Esmée se retrouvait donc là, assise contre le mur d’un couloir du cinquième étage à songer à toutes ses relations amicales et les bêtises qui pouvaient lui passer par la tête. A l’époque, lors de sa première rentrée à Poudlard, Esmée s’était faite une amie, qui avait changé d’école durant sa deuxième année de scolarité à cause des parents égocentriques. Puis plus de nouvelles de cette dernière. Depuis, elle restait enfermée sur elle-même et ne s’en plaignait à personne. De toute façon, à qui aurait-elle pu en parler, mis à part son ombre ? Et puis c’était la même chose pour les petits copains. Personne ne s’était intéressé à elle jusqu’à maintenant. Esmée n’était pas laide, personne ne pouvait dire ça car il aurait s’agit là, d’un beau mensonge. La jeune fille avait un visage très fin, un nez retroussé et qui pointe légèrement, des yeux un peu en amande et d’un vert intense, des lèvres fines et rose qui se mariaient à merveille avec l’ensemble de son visage. Et pour finir des cheveux châtains, long qui ondulaient et bouclaient à leur guise encadrant son visage blanc aux pommettes imperceptiblement voyantes. Puis vint à penser au sujet le plus triste et incontournable qui pouvait existait pour Esmée. - Oui, car lorsque notre cerveau pense, on ne peut pas faire grand-chose contre, ce serait comme de ne pas manger des choco-grenouilles dans un excès de gourmandise - . Sa sœur disparut, morte à cause d’un cancer irrémédiable, laissant sa jeune sœur seule après l’avoir soutenu depuis sa naissance, après avoir était là pour elle, après avoir était complice avec celle-ci. Nelsia s’était refusée à partir pour l’école de Poudlard, car elle aussi avait hérité des dons de sorcière. Mais il avait été hors de question de laisser sa petite sœur toute seule. Mais finalement, ceci arriva, d’une façon bien différente, et Esmée dut se débrouiller jusqu’à ses onze ans.

Elle replia ses genoux sur sa poitrine à l'aide de ses bras et posa sa tête sur ceux-ci, puis elle laissa ses larmes couler, le plus discrètement possible. Voila plus de cinq ans qu’elle devait souffrir en silence. Presque chaque jour, elle prenait un instant de sa journée pour pleurer la disparition de sa sœur ainée. Personne n’était au courant de ce chagrin. Elle n’avait jamais raconté à personne qu’elle avait eu une sœur. Pour tous ceux qui la connaissaient, elle était une fille unique, dont ses parents se sont rarement occupés. Une partie de vrai mais aussi une partie de mensonge qu’Esmée préférait livrer à ses connaissances plutôt que de leur raconter la vérité, développer et passer pour une martyre, elle n’aimait pas que les gens aient pitié d’elle.

Esmée resta donc ainsi pendant un bon bout de temps, pleurant toutes les larmes de son corps, sans que personne ne passe dans ce couloir. D’ailleurs, qu’est-ce qu’un élève serait venu faire à ce niveau, à part quelques bêtises ? Absolument rien. Ceci la rassura donc et elle se dit que personne ne viendrait lui poser des questions sur son état d’esprit actuel. Car personne à part sa sœur, ne l’avait consolait durant toute sa vie. Et elle se dit qu’il était impossible que quelqu’un de l’école, et surement un inconnu, vienne pour rabibocher l’esprit en lambeau d’Esmée, car ce n’était jamais arrivé jusqu’à maintenant.
Gryffondor

Esmée Jones
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MessageSujet: Re: Sentiment d'une tristesse quasi inconsolable. [libre]   Sentiment d'une tristesse quasi inconsolable.  [libre] Icon_minitimeMer 28 Oct - 16:26

C'était sans compter la présence de William qui passait justement par là. Il était sorti de cours légèrement déprimé : ses notes de début d'année n'étaient pas terribles, voire pas terribles du tout. Et le directeur de la maison des Gryffondors lui avait fait comprendre que si ses notes ne s'amélioraient pas, il n'aurait pas le droit de participer au tournoi de Quidditch, il devrait rester sur le banc à regarder ses camarades jouer. Il fallait donc que Will se reprenne en main, et sérieusement, avait ajouté le professeur. Le jeune homme pesta intérieurement : comment pouvait-il se "reprendre" en main et améliorer ses notes dans des cours qui l'ennuyaient à mourir et dont il ne voyait pas l'ombre d'une utilité ?

Du coup après la fin des cours, William était allé directement à la salle commune des Gryffondors dans le but d'essayer de faire ses devoirs, qu'il avait en nombre d'ailleurs. Il n'était pas rare que, lorsqu'il en avait marre - et ça arrivait très rapidement - il laisse de côté des travaux qu'il lui restait à faire et arrive en cours sans les avoir terminés. En général il s'arrangeait avec Dan pour faire croire qu'il les avait fait, et ainsi ne pas faire perdre de points à leur maison.

Seulement, en cet fin d'après-midi, William se sentait trop nerveux et trop agité pour faire quoique ce soit, et encore moins pour faire des devoirs qui le barbaient d'avance. Retirant sa robe de sorcier pour juste arborer jean et tee-shirt décontractés, il tourna quelques instants en rond dans le dortoir des garçons avant d'être pris d'une impulsion soudaine. Il dévala les escaliers et sortit de la salle commune.
Ca faisait longtemps qu'il ne s'était pas baladé dans Poudlard. L'avantage du château, c'était qu'il était grand, très grand, et que certains coins étaient tout bonnement désert. On pouvait parfois s'y promener sans rencontrer personne pendant plusieurs heures. Will erra sans trop savoir où il allait vraiment, perdu dans ses pensées. Ce n'est que lorsqu'il entendit un bruit étrange qu'il revint sur terre. Il n'était plus seul.

Le jeune homme s'apprêtait à rebrousser chemin lorsqu'il reconnut l'étrange bruit : on aurait dit des pleurs. Intrigué, il s'approcha et distingua une petite silhouette repliée sur elle-même, et qui semblait effectivement pleurer. Il mit quelques secondes pour la reconnaître, mais William finit par se rendre compte qu'il connaissait la jeune fille : elle était dans la même maison que lui, il en était presque certain. Il se souvenait même de son prénom : Esmée. Pourtant ils ne s'étaient jamais parlés. Il ne voulait pas la déranger, mais elle n'avait pas l'air d'aller bien. Peut-être avait-elle besoin d'aide ?


"Hey... Esmée ? Est-ce que ça va ?"

*Question stupide Will, si elle allait bien elle ne serait pas en train de pleurer...*


Il se pencha vers elle et, inévitablement, sortit un mouchoir de sa poche, et lui tendit.
Gryffondor

William Green
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MessageSujet: Re: Sentiment d'une tristesse quasi inconsolable. [libre]   Sentiment d'une tristesse quasi inconsolable.  [libre] Icon_minitimeMer 28 Oct - 18:37

Esmée resta assise des heures et des heures, ou peut-être bien des minutes et des minutes. Elle pleurait comme une fontaine sans réussir à les arrêter, si elle continuait ainsi elle allait terminer complètement défraîchi. Ce n’est que lorsqu’elle se dit qu’il faudrait qu’elle aille dans la Grande Salle pour savoir s’il était l’heure de manger, que la voix d’un jeune garçon émergea de nulle part.

« Hey… Esmée ? Est-ce que ça va ? »

Esmée relava immédiatement la tête, s’en prendre la peine d’essuyer les gouttes qui avaient perlé sur ses joues. Pour découvrir… prioritairement un mouchoir. Et juste derrière ce mouchoir, un garçon qui paraissait un peu plus âgé qu'elle. Mais il était grand... Tellement grand ! Et elle si petite, un petit lutin recroquevillé dans un couloir. Il avait un style assez négligé, cheveux en bataille et habit simple. C’était le genre de mec qu’on s’imaginait avec un jean à trou et un T-shirt décontracté. Esmée le reconnu rapidement. C’était William, de sixième ou septième année, il avait l’air plutôt gentil et chaleureux. Il était à Gryffondor. Mais elle le reconnu surtout parce que son meilleur ami était Daniel, le populaire Daniel Carter, le gars intouchable. Les deux hommes depuis pas mal d’années, faisaient souvent les 400 coups, c’était en parti la raison de leur réputation. Ils étaient aussi les deux attires-groupies des Gryffondors, deuxième raison de leur réputation. Toutes les filles de première à troisième année leur couraient après. Daniel en profitait contrairement à William. Il avait, tous les deux, l’air d’être très gentil mais par timidité peut-être, elle n’avait jamais osé leur parler. Elle connaissait le nom des deux garçons mais rien de plus. Pourtant il avait de bonnes têtes. Lorsqu’Esmée passait à côté d’eux dans la salle commune des Gryffondors, ou même à l’extérieur et que leurs regards se croisaient, ce qui était plutôt rare, elle leur adressait un sourire poli, comme pour dire bonjour s’en se l’être réellement dit. Elle fut donc surprise par l’initiative de William, le fait qu’il vienne lui parler.

* Et maintenant, qu’est-ce que tu vas lui répondre à ce garçon, hein ? Faut toujours que tu te mettes dans des situations impossibles ! Te faire taper par le saule cogneur, tombé dans le lac, te disputer avec un Serpentard qui avait 5 ans de plus que toi et j’en passe ! Et maintenant un gars de sixième année qui te trouve en train de pleurer comme une gamine ! En plus, cachée de tout le monde dans un couloir comme… une gamine, justement ! La prochaine fois t’attendra d’être dans ton lit pour chialer n’importe comment ! Mon dieu, si le ridicule tuait. *

Esmée s’empara, le plus calmement possible, du mouchoir que William lui tendait et le remerciait. Avec , elle s’essuya le nez et tamponna ses joues. Si elle se mettait à se moucher en plus de ses pleurs précédents, ça ne ferait pas très glamour. Ensuite elle resta hébétée devant lui, ne sachant que lui répondre. Lui vint une fameuse idée en tête, ignorer simplement sa question mais tout en douceur.


« Oh… euh, salut. T’es William en sixième année, c’est ca ? Je connais ton nom parce que je t'ai vu la dernière fois avec ton ami te faire suivre par plusieurs harpies de seconde année. Je suis navrée que tu mets trouvé dans cet état, mais oublie ce n’est rien de grave. Mais qu’est-ce que tu faisais ici, au cinquième étage ? Il n’y a jamais personne qui s’y promène si ce n’est que pour faire quelques bêtises. »

Après lui avoir répondu du tac au tac, elle lui sourit gentiment. Puis elle repensa à ses paroles, et se dit qu’elle allait passer pour une imbécile ou un truc dans le genre, une fois de plus. Elle s’en voulut également d’être aussi franche et de lui dire ce qu’elle pensait car William allait peut-être prendre sa dernière phrase pour un reproche. Elle se mordit la lèvre infèrieur, c'était un tic qu'elle avait lorsqu'elle se sentait gêné où tout autre sentiment s'approchant de celui-ci. Elle tenta de réctifier son propos maladroit.

« Enfin non pas forcément pour faire des bêtises, peut-être juste pour se promener, seul ou avec des amis… enfin un truc comme ca quoi. Assieds-toi si tu veux, dit-elle en tapotant le sol de la main. Dailleurs t’es pas avec Daniel ? »

* Fallait bien que je dévie les conneries que j’étais en train de lui sortir et que je paraîsse ouverte. Mais je lui ai tout de même dit que je n’avais rien de grave, il va donc me prendre pour une folle qui pleure pour des petits détails. Genre une humiliation ou un prof qui m’a renvoyé de cours. Même le samedi après-midi du mois de Juin lorsque j’étais tombée dans le lac, je ne sais plus comment dailleurs, et que tout le monde avait éclaté de rire, je n’avais pas pleuré. Juste un peu rougie de honte, j’étais montée de suite au dortoir des filles puis avait avancé mes devoirs. Tout le monde m’a montré du doigt pendant une semaine, puis les rumeurs se sont estompées et je me suis refondu dans la masse. *

Après s'être repassée ce mauvais souvenir en tête, Esmée revint vite sur terre car William avait commencé à lui répondre.

[HJ : Désolé j'ai écrit un roman mais j'ai eu trop d'idée pour développer. ^^]
Gryffondor

Esmée Jones
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MessageSujet: Re: Sentiment d'une tristesse quasi inconsolable. [libre]   Sentiment d'une tristesse quasi inconsolable.  [libre] Icon_minitimeJeu 29 Oct - 16:59

Ou comment répondre à une question par une autre question. C'était joliment fait, presque subtile, mais William avait été trop surpris et intrigué de trouver Esmée toute seule en train de pleurer à chaudes larmes pour qu'il oublie soudainement la question qu'il lui avait posée. Mais la jeune fille avait été manifestement très surprise de le voir là, c'était peut-être aussi pour ça qu'elle n'avait pas répondu.

"Oui c'est bien ça, je suis en sixième année. Par contre je connais ton prénom, mais pas ton année à toi, tu m'en excuseras."

William ne put s'empêcher de sourire lorsqu'elle s'empêtra un peu dans ce qu'elle disait. A voir son visage d'un peu plus près, il se souvenait petit à petit d'Esmée. Ils ne s'étaient effectivement jamais parlés, mais la jeune fille souriait souvent, se rappelait Will. Ce n'était qu'un petit quelque chose, mais un sourire était tellement plus agréable qu'un sourire fermé. Elle avait l'air gentille, très gentille, et cela se confirmait avec ses paroles.
Il s'assit à côté d'elle comme elle le lui proposa ; si Esmée l'y avait invité, c'était que ça ne la dérangeait pas et qu'un petit peu de compagnie lui ferait sûrement du bien. Et puis ils étaient dans la même maison et ne se connaissaient pas, il fallait rattraper ça. Ce n'était pas comme si William connaissait tous les Gryffondors - loin s'en fallait d'ailleurs, lui qui était plutôt solitaire. Et puis il avait beau partager la même maison que certains, tous les Gryffondors ne lui donnaient pas envie de les connaître. Enfin, ils étaient beaucoup trop pour qu'ils puissent tous être des amis. Mais puisque le jeune homme avait l'occasion de discuter un peu avec une fille qui, pour une fois, ne hurlait pas comme une furie sous prétexte qu'elle le voyait, ou qu'il était l'ami de Dan et qu'il fallait absolument qu'elle le rencontre, il n'allait pas s'en priver.


"Et non, pour une fois tu vois, je ne suis pas là pour faire une bêtise. D'ailleurs je sais que ce n'est pas la première fois que mes petites "plaisanteries" font perdre quelques points à la maison, j'en suis désolé..." dit-il en lui faisant un petit sourire contrit.

Quoique cela faisait maintenant un petit bout de temps que Dan et lui n'avaient rien fait perdre aux Gryffondors. Pas qu'ils aient arrêté leurs âneries : ils ne s'étaient juste pas fait prendre par Rusard, c'était différent. La dernière fois que Rusard les avaient eu, c'était quand ils étaient avec Potter et qu'ils essayaient de jeter un sort à l'eau des toilettes des garçons. Non seulement ça n'avait pas marché, mais en plus ils avaient été puni tous les trois.


"Et non tu vois, pour une fois Daniel m'a un peu lâché !" dit William en riant. "Non, je me sentais à l'étroit dans la salle commune, il fallait que je sorte et que je me balade un peu. Mais et toi, dis-moi, qu'est-ce que tu faisais ici, toute seule ?"
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William Green
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MessageSujet: Re: Sentiment d'une tristesse quasi inconsolable. [libre]   Sentiment d'une tristesse quasi inconsolable.  [libre] Icon_minitimeVen 30 Oct - 20:24

Après qu'Esmée se fut bien embrouiller dans les présentations et ce qui avait suivi, William lui répondit avec décontraction et un sourire furtif. En ce moment Esmée était en "remontage" de pente. Après sa rencontre avec Maëdy, c'était au tour de William. Elle ne s'en plaignait pas, un peu de compagnie ne lui faisait aucun mal. Suite à ses nouvelles rencontres, cela lui ferait peut-être connaître de nouvelles personnes et ainsi de suite. Elle se ravisa vite, en ce disant qu'il ne fallait pas trop persévérer et mieux s'attendre au pire pour ne pas trop être déçue, car à tout moment il aurait pu lui arriver quelque chose de grave, qui la referait plonger dans son ombre et sa solitude. Puis elle repensa au fait qu'elle connaisse le nom du meilleur ami de William et qu'elle lui est dit comme ca, en plein milieu de la conversation. Pour un peu, William allait la prendre pour une des harpies de Daniel, une de ces filles complètement égocentriques. Celles qui regardent, les filles qui se sont trop approchées de leur idole, avec une envie de meurtre. Celles qui font des enquêtes de police impossible pour tout connaître de leur vie. Esmée était loin d'être comme ca ; elle avait entendu le nom de Daniel dans une discussion de trois groupies qui avait montré Daniel du doigt et qui s'étaient assise à côté d'elle, un jour au petit déjeuner. Mais Esmée se dit que jamais, elle ne ferait une chose pareille et deviendrait comme elle. Autant tenter le diable... Puis elle revint au moment présent, puisque William lui parla de leur maison commune, et des quelques points perdus, Esmée lui répondit.

« De toute façon, on en gagne plus que ce qu'on en perd. Il faut bien que l'on décompresse des cours, et chacun a ces manières. Et puis, sans nous Rusard serait bon à rien. Il est bien là pour ça aussi, non ? » Et Esmée émît un petit rire. »

Pendant qu'elle lui avait parlé, William s'était assis en rigolant. C'était un garçon plutôt sympa et qui avait souvent le sourire aux lèvres. Mais se qui l'a gêné surtout, c'était que le garçon était sans doute quelqu'un de têtu, ce n'était pas quelque chose de mauvais. Non, ça ne rendait pas ce garçon mauvais, ni méchant. Pour cause, il avait ré-abordé la question du départ celle qui avait fait débuter le dialogue entre les deux élèves. Mais cette fois-ci, il la posa d'une manière un peu plus habile et moins direct.
" Bravo, je me suis pris d'en mon propre piège. Ne commence pas à lui mentir, mais dis-en que la moitié. C'est quelqu'un de gentil, il ne cherche pas les noises, ni à t'humilier. "


« Habituellement, il n'y a jamais personne qui passe dans ce couloir, où du moins c'est rarissime. Je viens ici pour rester seule. J'aime bien, c'est silencieux. Et puis je n’ai pas envie de voir les filles au dortoir, elles sont tout le temps en train de parler les une sur les autres, ou de raconter les gros ragots du jour. Ca m'énerve. Mais je ne suis pas sûre qu'on est le droit de monter ici, en dehors des heures de cours s'entend. »

Elle marqua une petite pause, puis reprit.

« D’ailleurs en parlant de cours, est-ce que sa fait longtemps que tu en es sortie ? J'étais en train de me demander si c'était l'heure de manger. »

[HJ: Désolé, un peu cours par manque de temps et d'inspiration.]
Gryffondor

Esmée Jones
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MessageSujet: Re: Sentiment d'une tristesse quasi inconsolable. [libre]   Sentiment d'une tristesse quasi inconsolable.  [libre] Icon_minitimeDim 1 Nov - 23:48

William se mit à rire à son tour lorsque Esmée lui répondit.

"Ah ça, pas de doute, Rusard mourrait d'ennui sans nous ! Je crois qu'il va finir par prendre les Gryffondors en grippe, on doit être parmi ceux qui le font le plus tourner en bourrique... Quoiqu'il n'y a pas que nous, quand même."

Les Poufsouffle n'étaient pas mal non plus quand il s'agissait de rigoler, et les Serpentards se faisaient parfois attraper quand ils tentaient de jouer de mauvais tours. Il n'y avait presque que les Serdaigles qui respectaient à la lettre les règles et les lois, comme leur caractère leur indiquait. Bien que être Serdaigle ne voulait pas forcément dire froid comme une porte de prison, cela allait sans dire. William en avait connu plusieurs aussi malicieux que certains fantômes du château, et ils se servaient de leur intelligence naturelle pour mettre à jour des plans de farces aussi machiavéliques qu'astucieux.

William écouta la jeune fille lui révéler la raison de sa présence ici. Elle n'avait toujours pas répondu à sa question de fond - à savoir pourquoi est-ce qu'elle pleurait - mais Will décida de ne pas plus insister : si elle ne lui disait toujours rien, c'était qu'elle ne le voulait pas. Et ils ne se connaissaient presque pas, c'était donc tout à fait légitime qu'elle ne veuille pas se confier à lui. Surtout que pour pleurer comme elle l'avait fait, ce qui la tenaillait ne devait pas être une petite chose de rien du tout. Tout révéler à un quasi-inconnu n'était pas la première chose qu'on faisait, c'était bien naturel.
Pourtant, Esmée souriait maintenant à pleines dents, faisant bonne figure. Will l'admirait : il savait très bien lui aussi faire semblant, cacher ses émotions noires, sa tristesse et ses soucis, sous un masque habile d'un visage souriant. Et par conséquent, il savait aussi que ce n'était pas évident, de cacher ce qu'on ressentait vraiment, surtout quand on n'allait pas bien. Il lui sourit donc de plus belle pour l'encourager.


"Je pensais que toutes les filles aimaient bien les ragots... Excuse-moi, c'est un peu réducteur je l'avoue !" ria-t-il. "Tu ne t'entends avec aucune des filles à Gryffondor ? Il y en a bien au moins une qui ne soit pas aussi folle que les autres, non ?"

Il plaisantait bien entendu, en "complimentant" les filles de Gryffondor de folles. Il ne les connaissait pas - hormis les fait qu'elles les suivent, Dan et lui, comme des mouches - et ne se permettrait donc pas de les juger. Mais il était vrai qu'elles ne donnaient pas toutes la meilleure des visions d'elles-mêmes, en agissant ainsi.

"Pour ce qui est de ce couloir, je ne pense pas qu'il y ait un interdit particulier sur sa fréquentation, même après les cours. C'est simplement après le couvre-feu qu'il ne doit plus être vraiment autorisé, mais comme tout le reste de Poudlard, en fait." William fit apparaître un hologramme de l'heure qu'il était, qui s'effaca dès qu'il en eut pris connaissance. "On a encore un peu de temps pour aller manger, mais effectivement le repas ne va plus tarder. Est-ce que tu acceptes que je t'y accompagne ?" proposa le jeune homme, autant parce que la jeune fille lui semblait sympathique, que pour lui tenir compagnie un peu, afin qu'elle ne se retrouve pas seule et broie du noir.
Gryffondor

William Green
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MessageSujet: Re: Sentiment d'une tristesse quasi inconsolable. [libre]   Sentiment d'une tristesse quasi inconsolable.  [libre] Icon_minitimeMer 11 Nov - 13:40

« Le pauvre, je le plains. Enfin pas trop tout de même. Je suis sur que y a certaines têtes qui sont mise à prix dans sa loge du château. »

C'est vrai que Rusard devait avoir beaucoup de problème avec les Gryffondors. Mais bon, ceux-ci étaient réputés pour être courageux et peut-être un peu téméraire pour certains. Esmée pouvait l'être de temps en temps, comme lorsqu'elle s'était disputé avec des Serpentards alors qu'elle était seule contre quatre, et de plus ils avaient tous trois ans de plus qu'elle. Elle commençait à s'habituer à ce genre d'évènement étant donné qu'elle ne supporté pas ces derniers. Esmée sourit suite à ce qu'elle venait de penser et de dire à William. Puis il reprit la parole, cette fois-ci sur un sujet différent, et tout en parlant il augmentait son sourire, d'une façon plus radieuse qu'avant. Comme pour lui donner son soutien ou quelque chose comme ça.

« Je pensais que toutes les filles aimaient bien les ragots... Excuse-moi, c'est un peu réducteur je l'avoue !" ria-t-il. "Tu ne t'entends avec aucune des filles à Gryffondor ? Il y en a bien au moins une qui ne soit pas aussi folle que les autres, non ? »

Lorsque le jeune homme eut prononcé ces paroles-là, elle ria avec lui.

« Oh, non. Je ne trouve pas que ce soit réducteur ! Juste réaliste. Je crois que c'est plutôt rare les hommes qui parlent de ragots... Je ne suis même pas sûre que cela existe. Quoique ce serait marrant ! »

Esmée avait parlé, parlé depuis le début de cette conversation avec un sourire constamment aux lèvres. Au départ, il avait été question d'un sourire superficiel, un sourire pour cacher ses émotions qu'on se refusait à dévoiler et que l'on gardait en soi. Pour les plus faibles, cela les rongeait, les détruisait. Esmée ignorait si elle était forte ou faible. Parfois, elle n'aimait pas trop ce juger, par peur de se surestimer. Elle détestait se lamenter sur elle-même, et elle se disait continuellement qu'elle n'était pas la plus triste dans ce monde. Qu'il y avait les pauvres, ceux qui s'éteignent à petit feu lorsque leur monde autour d'eux se détruit, ceux qui sont retenus dans des pays en guerre, ceux qui ont des cancers... Oui, des cancers comme celui de sa sœur. Sa sœur, qui à l'heure d'aujourd'hui aurait pût être à ses côtés. Elles se seraient assises ensemble à leur table commune, aurait discuté de leurs journées, de leurs cours, de leurs amis. Car Esmée aurait juste eu besoin de la présence de sa sœur pour être pleinement heureuse. Mais elle revint immédiatement à l'instant présent, se disant qu'elle s'était trop laissé aller, et elle ne pouvait pas pleurer devant William, elle aurait du donné des explications qui cette fois-ci devrait tenir la route. Toutes ses pensées qui lui était passée par la tête n'avait duré que deux ou trois secondes. Elle poursuivait donc sans que William pu répondre quoi que ce soit.

« Si si, je m'entends avec quelques filles de Gryffondors. Mais... je ne sais pas, celle qui n'ont pas peur de moi et qui me parlent... En général elles ne sont pas très... Comment dire, intelligente ? Mature plutôt. Elles sont toujours en train de baver sur le physique d'un garçon et ne parlent que de ça. A force, c'est vraiment fatiguant, donc au final, c'est plutôt moi qui les fuis. Mais... Enfin... Il y a quand même pas mal de folles, mais les... filles à peu près normal ce font rares de nos jours, enfin du moins de celles qui veulent me parler. »

Puis elle laissa William répondre et lui dit:

« Oui, mais bon... Les interdictions sont faites pour ne pas être respecté. » Esmée baissa la tête et sourie à pleine dent rien que de penser au règlement. « Hum... ouais, on peut descendre à la Grande Salle. Le temps que l'on arrive en bas, ils l’auront peut-être déjà servi. »

C'est ainsi que William et Esmée se levèrent et partirent en direction de la Grande Salle, en traversant ce couloir sombre et mal éclairé. Peut-être qu'un jour, Esmée pourrait tournée le dos au passé, laisser les souvenirs lugubres de ce couloir sobre derrière elle, et faire marcher son destin dans le bon sens, en faisant face au futur et en tournant le dos au passé et aux choses horribles qu'elle a pu vivre.
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Sentiment d'une tristesse quasi inconsolable. [libre]

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